Un robot humanoïde équipé d’un utérus artificiel, capable de porter un fœtus et d’accoucher. Non, ce n’est pas un épisode de Black Mirror, mais bien un projet dévoilé à la World Robot Conference de Pékin par la société Kaiwa Technology. Le prototype est attendu d’ici 2026.
Comment ça marche ?
Ce n’est pas un simple incubateur : le robot embarquerait une poche de liquide amniotique synthétique, des capteurs biométriques, une alimentation nutritive et un système de surveillance. L’objectif affiché est clair : remplacer la gestation humaine et se passer totalement du corps d’une mère porteuse.
Une alternative à la GPA
Kaiwa promet un coût "accessible" : entre 11.000 et 14.000 €, bien moins cher que les 100.000 à 200.000 $ nécessaires pour une gestation pour autrui aux États-Unis. Une annonce qui attire autant de curiosité que de critiques.
Un débat bioéthique brûlant
Si cette innovation pourrait représenter une espoir pour les couples infertiles, elle soulève aussi des questions vertigineuses :
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À qui appartiendrait réellement l’enfant ?
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Quel rôle resterait aux femmes dans la reproduction ?
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Peut-on confier la naissance à une machine ?
Pour certains spécialistes, il s’agit d’un véritable "cauchemar dystopique". Le débat dépasse la technique pour interroger le sens même de la maternité et le rôle du corps humain dans la transmission de la vie.