Téléphoner, un geste simple pour certains, est devenu une source d’angoisse pour près d’un jeune Belge sur deux. Une étude menée par AXA Assurance et Trendwolves révèle un constat inquiétant : beaucoup préfèrent envoyer un mail ou un message plutôt que de décrocher leur téléphone.
Un malaise qui se voit partout, même au travail
Selon l’enquête, 49 % des 18-25 ans évitent de téléphoner pour réserver une table, prendre rendez-vous ou même commander une pizza.
Les raisons ? La peur des silences, le stress de ne pas savoir quoi dire, ou encore la difficulté à clore une conversation.
Résultat : 55 % éteignent systématiquement la sonnerie de leur smartphone et 21 % ne répondent jamais aux appels.
Trois profils de jeunes face au téléphone
L’étude distingue trois groupes :
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Les anxieux (18 %) : ils redoutent les appels, sont souvent plus introvertis, et les néerlandophones y sont plus sensibles que les francophones.
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Les sélectifs (29 %) : ils privilégient quelques canaux de communication et limitent les appels.
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Les omnivores (53 %) : plus à l’aise, ils jonglent avec tous les outils (Snapchat, Messenger, TikTok…).
Un obstacle… mais aussi une opportunité
Les chercheurs rappellent que ce malaise est surtout lié à un manque d’expérience et à la pression sociale. Plus un jeune a eu l’habitude d’appeler en famille, plus il se sent confiant.
Près de 44 % aimeraient suivre une formation pour apprendre à téléphoner avec plus d’assurance.
Une campagne pour redonner confiance
Pour répondre à cette peur grandissante, AXA Assurances lance “Dare-to – It’s all about confidence”, une campagne pour aider les jeunes à réapprendre l’art du coup de fil.
Parmi les solutions proposées : préparer un script, s’entraîner avec un ami, répéter les appels… Bref, transformer le téléphone en un outil de confiance en soi et d’intégration professionnelle.