Selon une étude relayée cette semaine, près d’un utilisateur sur quatre des applications de rencontre avoue avoir menti sur son profil. Photos, âge, métier, ou encore situation amoureuse… les petits arrangements avec la vérité sont devenus monnaie courante, y compris en Belgique, où ces plateformes sont de plus en plus populaires.
Des mensonges variés et souvent stratégiques
L’étude menée par ClarityCheck sur plus de 5.000 utilisateurs en Europe montre que 25 % d’entre eux admettent avoir déformé ou caché des informations personnelles.
Les raisons sont multiples : certains publient d’anciennes photos, prétendent avoir un métier plus valorisant, ou au contraire minimisent leur réussite pour éviter d’attirer les mauvais profils.
D’autres vont jusqu’à mentir sur leur statut amoureux ou leur lieu de résidence.
« Ces petits mensonges créent une érosion de la confiance et rendent les rencontres plus méfiantes », explique la psychologue Sabrina Romanoff, spécialiste des relations amoureuses.
La peur du rejet, principale raison
Parmi les personnes ayant avoué mentir :
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35 % évoquent des raisons de confidentialité,
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28 % disent le faire par peur du rejet,
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18 % reconnaissent une tromperie intentionnelle.
Les experts parlent d’une forme de “bio-baiting”, une pratique consistant à se survendre dans sa biographie pour paraître plus attirant.
Une vigilance accrue chez les utilisateurs
Face à ces dérives, plus d’un Belge sur deux dit désormais vérifier les informations d’un profil avant une rencontre réelle.
Des signes doivent alerter : un profil trop parfait, un discours incohérent, ou encore quelqu’un qui évite les questions simples.
« Même les petits mensonges changent notre perception du comportement normal en ligne », avertit Ihor Herasymov, directeur de ClarityCheck.