Aujourd’hui, les consommateurs qui ne veulent plus être sollicités par téléphone doivent s’inscrire sur la liste « Ne m’appelez plus ! » du SPF Économie. Mais malgré cette mesure, de nombreuses entreprises contournent la règle et continuent d’appeler, au grand agacement des citoyens.
Vers une interdiction totale
Face à ces abus, le gouvernement envisage de passer à l’étape supérieure : interdire purement et simplement le démarchage téléphonique. Un système dit « opt-in », déjà appliqué en France et aux Pays-Bas, pourrait être introduit en Belgique. Concrètement, une entreprise ne pourrait plus contacter un client par téléphone sans son consentement clair et préalable.
Des sanctions déjà existantes
En 2024, plus de 2,4 millions d’appels commerciaux ont été contrôlés, avec 4 600 cas d’infractions relevés. Certaines sociétés ont dû régler près de 10 000 euros de transactions. Mais pour les autorités, ces sanctions ne suffisent pas à décourager les pratiques abusives.
Une réforme attendue pour 2026
Une analyse juridique sera menée début 2026 afin d’évaluer la faisabilité de cette interdiction et de définir le futur régime de sanctions. L’objectif est d’offrir aux citoyens une véritable protection contre les appels intrusifs, y compris lorsque les entreprises se trouvent à l’étranger.