Une véritable ville flottante sur le point de prendre la mer
Avec ses 364 mètres de long, 20 étages et une capacité d’environ 10.000 personnes à bord, le “Star of the Seas” impressionne autant qu’il interroge. Ce paquebot flambant neuf de la compagnie Royal Caribbean doit effectuer sa croisière inaugurale le 31 août, au départ de la Floride vers les Bahamas. Il s’agit du jumeau de l’“Icon of the Seas”, lancé en 2024.
40 restaurants, des toboggans… et même une patinoire
À bord, tout est pensé pour offrir une expérience hors norme : théâtre, casino, parcs aquatiques géants, mur d’escalade, patinoire, sans oublier 40 bars et restaurants pour tous les goûts. Le navire comprend aussi un quartier familial baptisé Surfside, avec piscines, salles de jeux pour les enfants… et bars pour les parents.
Les premiers prix pour une croisière de sept nuits tournent autour de 1.500 euros par personne, mais des formules plus courtes sont prévues, comme une escapade de 3 jours à partir de 930 euros.
Des critiques sur son impact écologique
Malgré ses promesses de luxe flottant, le navire est déjà la cible de critiques environnementales. Il fonctionne au gaz naturel liquéfié (GNL), censé être plus propre que le diesel. Mais selon des experts, ce carburant émettrait beaucoup de méthane, un gaz à effet de serre très puissant.
Selon des estimations, une croisière complète pourrait générer jusqu’à 108 kg de CO₂ par jour et par personne, soit l’équivalent de 450 km en voiture à essence.
Un symbole du tourisme de masse qui dérange
Avec sa taille colossale et sa capacité hors norme, le “Star of the Seas” devient aussi l’un des visages du tourisme de masse, de plus en plus critiqué. De nombreuses villes comme Venise, Barcelone, Majorque ou Dubrovnik ont déjà limité ou interdit l’accès à ces géants des mers. Nice s’apprête à faire de même dès le 1er juillet, et Cannes envisage aussi des restrictions.