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Les premiers pollens sont de retour !

16 février 2021
Kranker Mann mit Heuschnupfen

La saison des pollens a démarré avec les premières floraisons de l’année chez les aulnes et les noisetiers, a fait savoir mardi le réseau national de surveillance aérobiologique AirAllergy de l’institut de santé publique Sciensano. Les taux de pollen sont susceptibles d’augmenter selon l’évolution des conditions météorologiques. Les personnes sensibilisées au pollen de ces arbres risquent donc de développer des symptômes allergiques, a indiqué l’organisme.

Cette année, les personnes allergiques aux pollens de l’aulne et du noisetier devraient ressentir les premiers symptômes allergiques plus tard que de coutume. Les précipitations anormalement abondantes du mois de janvier ont maintenu les concentrations polliniques de l’air très basses, selon Sciensano. Malgré quelques jours de redoux au début de ce mois de février et des fleurs qui arrivaient à maturité, le froid et les précipitations hivernales ont à nouveau retardé l’émission des pollens dans l’air.

« Les concentrations polliniques de l’air sont fortement tributaires des conditions météorologiques. Lorsque les fleurs sont matures et prêtes à libérer leur pollen dans l’air et que les conditions météorologiques favorables sont réunies, les concentrations peuvent rapidement augmenter. Avec la remontée des températures, les grains de pollen jusque-là confinés dans les inflorescences vont pouvoir se disperser dans l’air », explique Nicolas Bruffaerts, collaborateur scientifique du service Mycologie et Aérobiologie de Sciensano.

« Lors du week-end du 13 et 14 février 2021, les concentrations en pollen d’aulne et de noisetier ont significativement augmenté, avec consécutivement 24, 35 et 44 grains/m³ mesurés respectivement du vendredi 12 février au dimanche 14 février », poursuit-il.

D’année en année, les quantités de pollen produites par ces arbres allergisants apparaissent plus importantes. Toutefois, il est impossible de prédire l’intensité de la saison 2021 à l’instar des prévisions météorologiques, selon les chercheurs de l’institut.

Les différentes vagues polliniques suivent un schéma plus ou moins régulier tout au long de l’année. Elles peuvent être consultées dans le calendrier disponible sur www.airallergy.be.

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