Elles sont de retour dans nos maisons, caves et abris de jardin : les araignées réapparaissent chaque année à la même période, lorsque les températures commencent à baisser. Cette migration automnale correspond aussi à leur cycle de reproduction, ce qui explique pourquoi elles se montrent plus visibles et parfois plus impressionnantes.
Pourquoi elles semblent plus grosses
Beaucoup de personnes ont l’impression que les araignées sont plus grandes que les années précédentes. En réalité, leur taille reste stable : on croise simplement deux types d’espèces courantes en Belgique, les fines et les tégénaires. Ces dernières, noires et trapues, peuvent atteindre cinq à six centimètres d’envergure et sont difficiles à ignorer lorsqu’elles se déplacent dans une pièce.
Des alliées plutôt que des ennemies
Malgré leur apparence, ces animaux ne représentent aucun danger pour l’homme. Elles ne piquent pas, ne mordent pas et ne transmettent pas de maladies. Leur présence est même bénéfique puisqu’elles éliminent naturellement les petits insectes indésirables comme les moustiques ou les mouches.
Plutôt que de les écraser, la méthode la plus simple consiste à les capturer avec un verre et un carton pour les relâcher à l’extérieur. Les déposer simplement sur le bord de la fenêtre ne suffit pas : mieux vaut les déplacer dans un jardin ou un abri pour éviter qu’elles ne reviennent aussitôt.
Une peur souvent irrationnelle
La peur des araignées s’explique souvent par les premières rencontres, généralement dans des endroits sombres comme les caves ou les greniers. Leur couleur sombre, leur rapidité et leurs poils accentuent le sentiment de crainte. Pourtant, cette phobie repose davantage sur des impressions que sur un réel danger.
Pas de risque d’invasion
Même si elles pondent plusieurs dizaines d’œufs, inutile de craindre une invasion dans la maison. Les jeunes araignées se dispersent très vite et n’ont pas un comportement de groupe. Une fois la période de reproduction terminée, elles redeviendront discrètes et entreront en phase d’hibernation.
En résumé, leur présence peut effrayer, mais elles sont inoffensives et même utiles. Les écraser est donc un mauvais réflexe : les laisser vivre à l’extérieur reste la meilleure option.