C’est une annonce historique pour le parc animalier de Cambron-Casteau : une toute nouvelle gare sera construite directement à l’intérieur de Pairi Daiza.
Le projet, mené en collaboration avec Infrabel, la SNCB et les autorités wallonnes, a pour but de faciliter l’accès au parc tout en encourageant la mobilité durable.
Une gare “à l’indienne” en plein cœur du parc
Le directeur de Pairi Daiza, Eric Domb, a dévoilé la nouvelle à bord d’un petit train à vapeur :
« C’était un rêve que nous avions depuis longtemps. L’idée, c’est que les visiteurs puissent entrer directement dans le parc en descendant du train, sans devoir traverser le village de Cambron. »
La future gare, inspirée des bâtiments ferroviaires indiens du XIXe siècle, sera située au sud du parc, à seulement 300 mètres de l’actuelle halte de Cambron-Casteau.
Les quais seront allongés et déplacés pour accueillir un plus grand nombre de voyageurs.
Un objectif clair : plus de visiteurs en train
Aujourd’hui, moins de 3 % des visiteurs de Pairi Daiza s’y rendent en train.
Mais l’objectif est ambitieux : faire grimper ce chiffre à 10 % d’ici quelques années.
« Plus de 1 200 visiteurs supplémentaires par jour pourraient venir en train »,
explique Sophie Dutordoir, CEO de la SNCB.
Un Discovery Ticket offre déjà 40 % de réduction sur le prix du train combiné au billet d’entrée, avec le voyage gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.
Un investissement de plus de 15 millions d’euros
Le projet est estimé à près de 15 millions d’euros, financé conjointement par Infrabel, la SNCB et Pairi Daiza.
Les travaux ferroviaires débuteront au printemps 2026, et la mise en service de la gare est prévue pour 2028.
Les nouvelles installations comprendront :
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deux quais accessibles aux personnes à mobilité réduite,
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un couloir sous-voies,
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et une entrée sud entièrement intégrée au décor du parc, où les visiteurs commenceront leur visite… par le monde de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est, aux côtés des éléphants.
Une avancée pour la mobilité durable
Le projet s’inscrit dans une vision plus large de mobilité apaisée autour du parc.
Le ministre wallon de la Mobilité, François Desquesnes, salue cette collaboration :
« Ce projet démontre qu’il est possible de concilier attractivité touristique, développement territorial et mobilité durable. »
En complément, d’autres chantiers sont prévus :
une nouvelle voirie reliant le parc à la N57,
un chemin cyclable rejoignant directement le RAVeL de la Dendre.