Vous pensiez en avoir fini avec les « Quoicoubeh », « Skibidi » et autres cris devenus viraux ? Raté.
Une nouvelle expression s’invite partout : dans les cours de récré, les couloirs d’école… et parfois même à la maison. Son nom : « Six-Seven ».
Si votre ado se met soudain à crier des chiffres en levant les mains vers le ciel, pas de panique : c’est (presque) normal.
Six-Seven, une expression qui ne veut rien dire
Commençons par l’essentiel : « Six-Seven » ne signifie strictement rien.
Et c’est précisément ce qui fait son succès.
Cette expression fait partie des nouveaux codes absurdes de la Gen Alpha. Son but n’est pas d’expliquer, mais de rassembler ceux qui comprennent.
Si vous riez ou répétez le mot, vous êtes « dedans ».
Si vous demandez ce que ça veut dire, vous êtes immédiatement classé cringe.
C’est une private joke devenue mondiale, sans mode d’emploi ni traduction possible.
Un code générationnel assumé
Dire « Six-Seven », ce n’est pas seulement prononcer deux chiffres.
C’est aussi un geste : les paumes vers le ciel, en alternance, comme si l’on pesait une balance invisible.
Le tout est généralement lancé au pire moment possible, notamment à l’école.
Il suffit par exemple qu’un professeur annonce « ouvrez votre livre à la page 67 » pour que la classe entière explose en criant « SIX-SEVEN ! ».
On parle ici de « brainrot » assumé : un humour absurde, répétitif, volontairement agaçant.
Une tendance née sur Internet
Comme souvent, tout commence en ligne.
Fin 2025, plusieurs références se croisent sur les réseaux sociaux : des sons répétitifs, des chiffres scandés, des vidéos détournées… jusqu’à ce que TikTok transforme l’ensemble en phénomène viral.
En quelques semaines, « Six-Seven » passe du statut de blague de niche à celui de cri de ralliement international, repris par des millions de jeunes.
Pourquoi les ados adorent autant
Le succès de « Six-Seven » repose sur trois ingrédients simples :
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Les adultes ne comprennent pas
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Ça provoque et agace
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Ça creuse un fossé générationnel
C’est une façon pour les plus jeunes d’affirmer :
« On a nos propres codes, notre humour, et vous n’y êtes pas invités. »
Une mode inoffensive… et éphémère
Faut-il s’inquiéter ? Pas vraiment.
« Six-Seven » est avant tout une mode passagère, comme tant d’autres avant elle.
D’ailleurs, il existe un moyen radical de la faire disparaître : l’utiliser vous-même.
La prochaine fois que votre ado réclame de l’argent de poche, répondez calmement « Six-Seven », en faisant le geste des mains.
Effet malaise garanti.
Et fin probable de la tendance à la maison.