En Espagne, une affaire étonnante fait débat : une jeune femme de 22 ans a été licenciée non pas pour des retards, mais pour être arrivée trop tôt au travail. La justice a finalement estimé que son employeur avait raison.
Licenciée pour excès de ponctualité
L’entreprise de livraison de colis d’Alicante où elle travaillait lui reprochait d’arriver 30 à 45 minutes avant le début officiel de son service, fixé à 7h30.
Un enthousiasme qui a rapidement posé problème.
La direction lui avait demandé à plusieurs reprises — verbalement et par écrit — de respecter l’horaire indiqué dans son contrat, notamment parce qu’à ces heures-là elle ne pouvait rien faire sans le reste de l’équipe.
Malgré les avertissements, la jeune femme a continué à se présenter trop tôt.
La justice donne raison à l’employeur
L’entreprise a fini par la licencier sans indemnités, une décision qu’elle a contestée devant les tribunaux.
Mais la justice espagnole a tranché : l’employeur était dans son droit.
Selon le jugement :
-
aucun autre employé n’arrivait en avance,
-
la salariée n’a pas pu prouver que ce départ matinal était nécessaire,
-
et son comportement constituait une violation de la relation de confiance avec l’entreprise.
Une arrivée anticipée qui posait problème en interne
Son supérieur hiérarchique a expliqué que cette habitude était plus un frein qu’un avantage :
elle ne pouvait pas commencer seule et ces minutes supplémentaires n’apportaient aucune valeur au fonctionnement de l’entreprise.
Un pointage frauduleux, facteur aggravant
L’affaire ne se limite toutefois pas à l’horaire.
Le tribunal a également révélé que l’employée avait abusé du système de pointage :
-
elle enregistrait son arrivée alors qu’elle se trouvait encore à plusieurs kilomètres du lieu de travail,
-
et ce, à plusieurs reprises.
Autre élément retenu : la vente non autorisée d’une batterie usagée appartenant à l’entreprise.
Une affaire virale en Espagne
L’histoire est devenue virale car elle bouscule l’idée selon laquelle arriver tôt est toujours un signe de bonne volonté.
Mais pour les experts interrogés par les médias espagnols, la conclusion est claire :
les employés doivent respecter les horaires imposés par l’entreprise, et même un excès de ponctualité peut être considéré comme une infraction… surtout lorsqu’il s’accompagne d’abus.