À partir de la rentrée 2026, les élèves de première secondaire verront apparaître une nouvelle matière obligatoire dans leur horaire. La Fédération Wallonie-Bruxelles introduira deux heures par semaine de formation numérique, a annoncé la ministre de l’Éducation Valérie Glatigny.
Former les élèves à un usage responsable du numérique
Pour la ministre, cette réforme répond à une réalité évidente :
les adolescents grandissent entourés d’écrans, de réseaux sociaux et désormais d’intelligence artificielle.
L’objectif n’est donc pas seulement technique, mais aussi éducatif :
apprendre à bien utiliser les outils numériques, à comprendre les médias et à développer un esprit critique face aux contenus en ligne.
Smartphones, réseaux sociaux et médias au programme
Concrètement, ces deux heures hebdomadaires permettront aux élèves de :
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comprendre le fonctionnement d’un smartphone ou d’une tablette
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apprendre les bons réflexes sur les réseaux sociaux
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décrypter l’information, repérer les fake news
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développer une éducation aux médias adaptée aux enjeux actuels
Un apprentissage progressif, pensé pour accompagner les élèves tout au long de leur parcours scolaire.
Une réponse aux attentes des parents et de la société
Selon la ministre, les familles attendent aujourd’hui que l’école joue pleinement son rôle face aux défis numériques.
L’arrivée de l’intelligence artificielle, la circulation massive de contenus en ligne et la pression des réseaux sociaux rendent cette formation indispensable dès le début du secondaire.
Qui donnera ces nouveaux cours ?
Pas question de recruter massivement de nouveaux enseignants.
Ces cours seront assurés par des professeurs déjà en fonction, notamment ceux qui dispensaient jusqu’ici des pratiques professionnelles ou des modules proches du numérique.
Un référentiel existe déjà, et les enseignants concernés disposent des compétences nécessaires.
Les enseignants sont-ils prêts ?
La ministre se veut rassurante :
des formations sont déjà en place et les enseignants utilisent depuis longtemps les outils numériques dans leur pratique.
La nouveauté réside surtout dans la structuration du cours :
le numérique bénéficiera désormais de deux périodes clairement identifiées, dédiées uniquement à ces apprentissages.
Une réforme qui marque un tournant
Avec cette nouvelle matière, l’école entend mieux préparer les jeunes aux réalités d’aujourd’hui… et de demain.
Un pas de plus vers une éducation connectée, critique et responsable, à l’heure où le numérique fait partie intégrante du quotidien des élèves.