Imaginez un pays où le mot divorce est presque inconnu. Direction le Sri Lanka, où les séparations sont plus rares qu’une pluie en plein désert : à peine 0,015 divorce pour 1 000 habitants. Un record mondial.
Un mariage, une affaire de famille
Là-bas, se marier, ce n’est pas juste tomber amoureux. C’est l’union de deux familles, un engagement qui dépasse le simple couple. Une fois le “oui” prononcé, c’est pour la vie. Pas question de faire marche arrière à la moindre tempête.
La recette du couple qui dure
La tradition, la pression sociale, et parfois le manque d’indépendance financière, surtout chez les femmes, expliquent cette stabilité. Mais aussi une culture du dialogue, du respect, et de la persévérance. On apprend à traverser les épreuves ensemble, sans baisser les bras.
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Dans les zones rurales, certaines femmes n’ont pas toujours le choix. Mais dans les villes, les mentalités évoluent : de plus en plus de couples restent ensemble par envie, et non plus par devoir.
Et en Belgique ?
C’est un peu l’inverse. Ici, un mariage sur deux finit par un divorce. Avec 53 % de séparations, on fait partie des pays les plus concernés en Europe.
Pourquoi autant de séparations ?
Plusieurs raisons reviennent souvent : l’infidélité arrive en tête, suivie par les désaccords sur l’éducation, l’argent ou la religion. S’ajoutent à cela le stress du quotidien, le manque de communication, ou encore les problèmes de santé mentale ou physique.
Une nouvelle indépendance
Aujourd’hui, ce sont souvent les femmes qui demandent le divorce. Elles sont indépendantes, elles travaillent, elles gèrent leur vie. Elles ne restent plus “par obligation”. Et avec l’espérance de vie qui augmente, certains choisissent de se réinventer une fois les enfants partis.